Il y en a de plus en plus en France, et ils sont la hantise des automobilistes.« C’est trop haut et dangereux », témoigne l’un deux. » ils ne sont pas toujours visibles et bien indiqués ». Les véhicules aussi en souffrent.« Il y a un mois, j’ai pris un dos d’âne un peu trop fort et j’ai cassé mon pot d’échappement. J’ai dû payer 500 € pour les dégâts ». Un sentiment qui s’explique par le fait qu’un tiers des ralentisseurs dans notre pays sont illégaux.
Trop hauts, parfois trop glissants, ils ne sont pourtant pas retirés de la route. Certaines communes ont fait le choix de dos d’âne pas chers, qu’on appelle des coussins berlinois. Il y en a de partout, alors qu’ils sont interdits depuis 2010 car en caoutchouc, donc glissants quand il pleut. Du coup, comment expliquer que de nombreux dos d’âne illégaux soient encore présents sur les routes ? Les mairies se justifient en disant que les détruire ou les enlever aurait un coût trop élevé. Pourtant, en cas d’accident, c’est le maire qui est responsable.
Et la règlementation ? Un ralentisseur doit au maximum mesurer 4 mètres en longueur et 10 cm en hauteur. Des mesures qui doivent être respectées pour limiter la casse sur la route. Ils doivent également être implantés sur une route limitée à 30 km/h, et de préférence non utilisée par les transports en commun.